Être en mouvement, c’est être en transformation. Depuis quel endroit ? Vers quel endroit ? Se (re)pencher sur nos origines et/ou sur la destination qu’on envisage… Faire de la fiction avec les origines, créer une histoire à partir d’un héritage. Toute forme de fiction est encouragée. Une invitation à se balader entre des lieux physiques, émotionnels, penser notre place dans le monde, dans nos liens, avec nos ancêtres ou tout ce qui a du sens.

Matériel : apporte des magazines, livres et images qui t’intéressent et que l’on peut découper, coller, colorier.

Chaque participant·es pourra récupérer son fanzine pendant le festival. Cet atelier accueille tout le monde sur des bases féministes qui questionnent les normes de genre et/ou d’orientation sexuelle.

ciseaux ciseaux ciseaux est un collectif de fanzine qui découpe l’étiquette qui gratte, l’antivol de la pensée ou encore l’image qui te démange… Nous (Aroun Mariadas, Nelly Slim, Sol Pagliai et Taioba Venenosa) vivons à Marseille. Nous aimons bien dessiner, écrire et renouveler les imaginaires. Nous proposons des espaces de création pour expérimenter ensemble et se rencontrer sur le papier.

Projection Documentaire / Biopic

Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, Chavela Vargas restera à jamais empreinte de récits et de légendes. Vêtue “comme un homme”, fumant et buvant “comme un homme”, portant un pistolet, elle n’a cessé d’affirmer sa singularité, son identité et sa passion pour la musique et les textes engagés. De Frida Kahlo à Pedro Almodovar, artiste inspirante et inspirée, ce récit composé d’images rares nous révèle une femme à la vie iconoclaste et éternelle.

États-Unis & Mexique, 1h33, 2017 VOST
Avec Chavela Vargas, Pedro Almodóvar, Miguel Bosé, Martirio, Laura García Lorca…

Projection programmée en partenariat avec le Cinéma l’Alhambra.

Qu’est-ce que les bérets en mohair ont en commun avec le fascisme ? Le mouvement artistique d’avant-garde, le Futurisme, a beaucoup en commun avec le fascisme italien, mais… Qu’est-ce que le futurisme a en commun avec l’Art du toucher ?

Mes recherches ont commencé en découvrant que Filippo Tommaso Marinetti, le fondateur du Futurisme, était obsédé par le toucher de différents matériaux et objets. En 1921, il a créé un “Manifeste Tactile”, où il écrit :

“J’ai commencé par soumettre mon sens du toucher à un traitement intensif, en identifiant les phénomènes confus de la volonté et de la pensée sur divers points de mon corps, et en particulier sur la paume de mes mains. Cet entraînement est lent mais accessible, et tous les corps sains peuvent, grâce à cet entraînement, donner des résultats surprenants et justes […]. Il sera nécessaire de garder ses mains gantées pendant plusieurs jours, pour que le cerveau y condense du désir pour diverses sensations tactiles.”

Tout cela m’a fait penser au béret en mohair qui, en Pologne, est porté par des femmes âgées qui s’identifient à l’extrême droite catholique, et sont des partisantes actives du gouvernement fasciste polonais. Le béret en mohair — moelleux, délicat, tiède, drôle, doux, sensuel — est d’une certaine manière très queer. C’est une évocation mémorielle, à la fois de la maison, du foyer, mais aussi de la violence.

Je performe ma pratique, consistant à découvrir la matérialité d’un béret en mohair. Je danse dans le sens du mohair et j’essaie d’en révéler sa complexité symbolique.

Alka Nauman est une artiste interdisciplinaire queer qui travaille la danse, les arts visuels et le théâtre. Elle crée des spectacles, des installations, des vidéos et des manifestations de danse. Dans sa pratique, elle s’intéresse à l’utilisation de l’absurde, de l’humour, de l’excès et du grotesque quotidien comme autant de stratégies dans la lutte contre le patriarca-fascisme-hétérocentrisme.

Les œuvres d’Alka ont été exposées à The Place (EN), Chisenhale Dance Space (EN), Komuna-Warszawa (PL), Stroboskop Art Space (PL), Centrum w Ruchu (PL). Elle est diplômée de la London Contemporary Dance School, ainsi que d’Ethnologie et d’Anthropologie de la culture par l’Université de Varsovie. Elle vit et travaille entre Londres et Varsovie.

alicjanauman.com

Concept, chorégraphie, performance, montage : Alka Nauman
Photos : Mendel Grossman, Reginald Kenneg, Julien Bryan, i Stefy Rassalski, Josephine Tomaszewska
Video : Thomas Rafa, Michal Szymanderski-Pastryl, Uwaga Babcia Gotuje, Alka Nauman

Performance présentée à TRANSFORM! en partenariat avec le British Council

Doctorante en pratique sexuelle contemporaine et médiatrice de l’amour pour l’égalité de l’émancipation.

Elle se réclame du combat contre le validisme en inscrivant son anus dans le sillage des luttes d’émancipation des personnes dominées, et ceci dans une perspective intersectionnelle. Curatrice star et amatrice de porno, elle s’insurge en prenant soin des artistes lesbiennes handicapées qui ne savent sortir du ruisseau et en réaffirmant son identité, contre les cochons qui règnent en maître sur la jungle touffue de l’art contemporain. Après s’être interrogée sur la résilience des toxines entomopathogènes dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, elle propose une performance sur l’amour. Kiss fait référence à la place des femmes, à la pensée féministe, à la binarité des genres, aux personnes minorées, pour s’inscrire dans un questionnement sur l’injonction à la norme et la grande déconstruction.

John Deneuve propose une écriture chorégraphique qui articule les notions de déconstruction du corps, du genre, de la mémoire, des arts et de la culture. Le texte, en rapport direct avec ce qui se passe sur scène, aborde les notions de domination et d’invisibilisation des personnes en situation de handicap et des minorités LGBT.

Née en 1976, vit et travaille à Marseille. Artiste pluridisciplinaire, elle développe un univers plastique protéiforme, avec des installations, vidéos, performances, peintures… Elle se plaît à pointer le non-sens, à introduire le désordre dans des situations organisées du collectif. Son travail questionne l’injonction à la norme.

En parallèle du spectacle Kiss pour le Festival TRANSFORM! #4, John Deneuve expose à SoMA.
Son exposition, Cruising, fait l’objet d’une collaboration entre SoMA et le Festival TRANSFORM!.

www.johndeneuve.com

Interprètes : John Deneuve et Lazaro Benitez Diaz
Conception, texte, son : John Deneuve
Technicien son : Jean Christophe Andreoni
Costumes : John Deneuve et Nacer Belhaoues au Pied de Poule
Lumière : Clémy Jardon
Soutiens : Le collectif IDEM, Montevideo
Production : Collectif IDEM
Accueil en résidence : Montévidéo

Performance slam-électro

Dire les marges aux rythmes du slam et des beats électroniques : en extraire la beauté, le vacarme et les rages qui suintent. Caillasses est un récital poétique, électrique et saphique extrait du livre éponyme écrit par Joëlle Sambi (publié chez l’Arbre de Diane, en 2021).

Un femmage politique qui fait grincer des dents, parfois, fait vibrer les corps, aussi, et réchauffe les cœurs, assurément.

Joëlle Sambi
Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non-exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes- désirs-nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène.
De terreau post-colonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réactions. Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente écrit non-pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre. Colères, Fusion(s) et Créations.

Sara Machine
Apicultrice le jour et beatmaker la nuit, Sara Machine est une gouine tombée dans la musique depuis toute petite. Dès qu’elle a ses premières dents, elle les grince comme une boîte à rythme…ouais…
Par amour pour le funk, les basses analogiques et les rythmiques syncopées, Sara pratique les machines telles que sampleurs, séquenceurs, boîtes à rythme et delay. Elle joue entre autres de la batterie, de la guitare et de la basse. Son but est de croiser les influences qui la traversent pour restituer des échos de musique issues de la house, de l’ambient, du funk ou de sons plus traditionnels et organiques.

Caillasses est présenté à TRANSFORM! en partenariat avec l’association Peuple & Culture Marseille.

Bunny Dakota arrive de Rome pour terminer avec son mix, cette première soirée transform! en beauté !

Bunny Dakota (Martina Ruggeri) fonde, avec Erika Z. Galli, Industria Indipendente, un collectif d’arts scéniques et visuels basé à Rome.

Bunny Dakota crée des environnements et des paysages, donne vie à des univers imaginaires à vivre ensemble, réinvente les genres et mélange les esthétiques en traduisant les pulsations de la réalité en sons.

Elle traque des mondes fictifs faits de sud, de drones, de bruits de machines, d’électricité, de marées hautes, de magie noire, de beats, de sensualité décomposée, mêlés de mots poétiques et cinématographiques, d’enregistrements quotidiens et d’archives sonores.

Au fil des ans, elle se produit dans des festivals et des clubs et crée avec Industria Indipendente l’happening-fête MERENDE, dont elle est DJ résidente, et maîtresse.

Née sur la côté Ouest dans les années 60, la danse qui s’est originellement appelée le punking a été créée dans les clubs californiens où l’on écoutait de la disco : les clubs gays, noirs et latinx. C’est une social dance qui fusionne les multiples influences des identités des personnes qui lui ont donné naissance, jazz, salsa, danses afro-descendantes, et qui s’inspire aussi des grandes figures de la mode hollywoodienne de l’époque. Le waacking est une danse d’attitude, de personnalité, de diva du dancefloor, mais aussi une danse de revendication, d’échange et de partage !

Au croisement de plusieurs disciplines et identités, Habibitch est une artiste-activiste queer féministe décoloniale née en Algérie et basée à Paris, se construisant une pratique artistique aussi éveillée que sa politique.

Utilisant des espaces allant de la scène ballroom à des festivals alternatifs ou des lieux institutionnels, les performances et prises de parole d’Habibitch sont toujours intersectionnelles, décolonisant le dancefloor partout où elle passe. Danser sa politique et politiser sa danse, punchline de vie de cette artiste couteau-suisse.

“Peuple de la marge, du béton et des fougères. Rejoins la harde d’écrivant.e.s, la troupe de diseureuses que nous sommes. Deux heures. Deux heures pour mettre nos mots en partage sur une feuille puis à l’oral parce qu’il y a ce qui se sait et qui s’écrit, ce qui s’écrit et puis se dit. Pas besoin d’avoir une pratique de l’écriture ou de la scène, juste l’envie d’en être” J.S

Joëlle Sambi
Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes- désirs-nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène.

De terreau post-colonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réactions. Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente, écrit non pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre. Colères, Fusion(s) et Créations.

© Philippe Braquenier

Atelier programmé par Peuple & Culture Marseille en partenariat avec le Festival TRANSFORM! #4

Une conférence-dansée d’Habibitch : un outil pour penser les systèmes qui façonnent nos rapports sociaux quotidiens.

Racisme, privilège(s), domination(s), résistance, création, communauté(s), concepts fondamentaux disséqués sous une loupe décoloniale acerbe, mobile, dans une mise en mouvement littérale rythmant la parole.

Décoloniser le dancefloor, une performance à l’image de son interprète, incarnée, complexe, percutante, drôle, résiliente, engagée, politique.

Au croisement de plusieurs disciplines et identités, Habibitch est une artiste-activiste queer féministe décoloniale née en Algérie et basée à Paris, se construisant une pratique artistique aussi éveillée que sa politique.

Utilisant des espaces allant de la scène ballroom à des festivals alternatifs ou des lieux institutionnels, les performances et prises de parole d’Habibitch sont toujours intersectionnelles, décolonisant le dancefloor partout où elle passe. Danser sa politique et politiser sa danse, punchline de vie de cette artiste couteau-suisse.

Performance théâtre, création et interprétation de Yadanar Win (2022)

“Une femme vit, contrainte par des frontières politiques et sociales, en quête d’espoir, mais piégée par sa psyché. Récemment, un grand renversement politique a bouleversé sa vie.

Elle crée alors son propre royaume, comme un paysage surréaliste, onirique, comme une matérialisation de sa complexité psychologique.

En même temps, elle se bat avec le passé, son doux traumatisme, les souvenirs de son pays d’origine, de ses connaissances disparues. Comme si elle dansait avec son propre démon dans son propre royaume, sa performance exprime, avec un très profond dévouement, l’émotion de l’artiste pendant ses luttes et ses combats”.

Née en 1987 en Birmanie, Yadanar Win est artiste pluridisciplinaire. Intéressée très tôt par les échanges internationaux et grâce à ses études universitaires en anglais, elle rejoint en tant que membre collaboratrice le New Zero Art Space en 2009. Elle participe à la scène culturelle non seulement en tant qu’artiste, mais aussi en organisant et en coordonnant plusieurs projets et échanges culturels. Son souhait étant de s’éloigner de la peinture et sculpture traditionnelles, très courantes dans la scène artistique birmane, elle expérimente avec son propre corps. Ses performances font souvent la critique de la situation politique en Birmanie ainsi que du rôle des femmes dans sa société. Elle est aujourd’hui membre de l’atelier des artistes en exil à Marseille.

www.yadanarwin-art.com

Performance multimédia

Quelles utopies amoureuses voient se déployer des doigts d’amantxes démesurés, des langues de troncs, des boites de nuit en failles anachoriques, des peaux queers & mutanxtes qui collent à la tienne ?

Gorge Bataille & mona servo dressent un paysage végétal de périphérie, entre érotisme urbain et expérience affective, une invitation au cruising gouinx & au lyrisme flirty qui nous constituent vivantx & aimantx.

Née de l’union magique de Gorge Bataille & mona servo lors d’une semaine glacée à Grrrnd Zero (Lyon) Cymopolée, Cyprine, Angine & Kétamine est une performance de texte & de son dont la narration traverse les espaces – lieux & temps – & les incarnations. D’origine mythologique & sensuelle, une forêt sombre & verte s’ouvre sur une backroom, une cave suburbaine, éternité de stupre & de fête.

Gorge Bataille
Gorge Bataille aka Élodie Petit expérimente une écriture sexuelle et crue qui déplace les genres et la langue dominante, lisse et éduquée. Ses textes courts, pirates, désacralisants s’attachent à définir ce qu’elle nomme la Langue Bâtarde – une écriture proche du réel, expérientielle, menaçante et gouine. Elle a publié en 2021 l’Anthologie Douteuses 2010-2020 aux éditions Rotolux press qui retrace dix années de fanzines poétiques punks & homosexuels avec Marguerin Le louvier. Elle fait partie du collectif d’autrix RER Q et du duo de performance Ton odeur avec l’artiste Anthedemos. Elle publiera Fiévreuse plébéienne aux éditions du Commun en avril 2022.

Mona Servo
Artiste pluridisciplinaire, principalement compositrice & musicienne, mais aussi performeuse & autrice, ana servo travaille le(s) corps, les esthétiques et politiques au travers de performances et dispositifs plurimédia. Elle allie dans son travail cultures queer, féministes & DIY, occultures contemporaines, pratiques expérimentales de la musique et des son/s ainsi que micro-édition, invoquant entre autres la poésie, la mémoire, l’altération, les marginalités, et toute une variété de courts-circuits pouvant faire émerger de nouvelles mythologies et perceptions.

Elle est membre du collectif de performeuX La Fêlure, des duos de musique électronique Semleh et Monauth, et batteuse du groupe doom noise La Chasse. En solo, elle est Mona Servo depuis 2015, navigant de l’objet à la synthèse sonore en passant par la techno.
anaservo.net

Dans mon dessin est une performance multimédia dans laquelle Jenny Charreton questionne sa transition de genre comme un départ sans retour.

Seule sur scène, elle recrée l’univers dans lequel elle évolue, dans lequel s’entremêlent en parfaite synchronie fragments d’écritures poétiques, musique électronique, dessins, marionnettes numériques et témoignages.

Un jour de plus, elle raconte : ses peurs, ses joies, sa force et sa colère, la mémoire de ses paires assassinées et suicidées. Avec pudeur, naïveté et gravité, elle dresse progressivement le portrait intime d’une femme trans qui lutte pour parler.

“ Sais-tu pourquoi les trans n’ont pas peur dans le noir ?

Parce que nous sommes les monstres de vos histoires Tranchez les chairs sortez les mamelles découpez les pénis
Ouvrez les gorges et vous trouverez

L’horreur de sous le lit ”

Porté et réalisé par Jenny Charreton, aussi à la composition, écriture, création plastique et création technique.

Écriture : Luz Volckmann
Aide à la création : Clémence Da Silva
Aide à la création plastique : Magali LévêqueCoproduction : Festival des Arts et Créations Trans, L’Echangeur – CDCN

www.collectifoffense.com

DJ set en B2B, de l’ambient à l’acid, expé sombre ou fête foraine, parfois hardtek !

Ranxetrov

Régulièrement programmé lors des soirées Mouillette à Marseille, Ranxetrov compte aussi parmi les membres du collectif Interzone / Daddies on Acid / Technodrama – militantx pour une fête techno & queer, un dancefloor comme espace de connexion. Ses mix sont nourris à l’acid, à l’ambient, à la techno sombre ou playful : Ranxetrov navigue dans l’évolution chronologique des musiques électroniques, cherchant la communion des matières sonores pour créer des paysages composites dans lesquels viennent s’enlacer et se libérer les corps et les âme/s.

Stream GRRLSSS – Ranxetrov by Egregore Collective | SoundCloud

Mona Servo
Mona Servo commence à mixer pour ses copines lors de fêtes interlopes. Son travail de productrice expé/noise/ambient influence ses pratiques DJ : tantôt dans la continuité, tantôt dans la rupture, ses mix sont hybrides, allant puiser dans ses amours adolescentes pour la hardtek, l’ambient, l’electroacoustique, l’experimental techno ou encore la musique de fête foraine ou de jeu vidéo.

ANA SERVO

Au programme, pochoirs, pliages, découpage, illustration et installation !

Une première partie : préparation de fonds, soit de grandes feuilles de papier blanc et couleur à couvrir de motifs en tampographie (gommes à graver) et en pochoirs (normographes).

Une deuxième partie : ces fonds seront pliés et collés en formes de tours qui elle-mêmes seront découpées avec des contres plis, façon “parallèle” et “diagonal” (Kirigami).

Et une troisième partie illustration : les tours seront illustrées et décorées en collage de papiers découpés, pliés, roulés, gribouillés.

Horizontaux, verticaux, ces volumes seront installés, accompagnés de chemins, de montagnes et d’arbres de papiers pour créer une cité imaginaire.

Arno Célérier

Né à Paris en 1964, mes origines familiales ne m’ont laissé aucune chance d’éviter une profession artistique : père musicien, mère styliste et grands-parents peintres et professeurs de dessin.

Paris, Montpellier et enfin Marseille. La lumière, l’espace, la mer et la roche.

L’illustration, la narration et le volume. Pour plusieurs éditeurs je crée des albums jeunesse et des livres pop up à monter soi-même. Sarbacane, Thierry Magnier, Actes Sud, Rouergue mais aussi deux maisons marseillaises : Les apprentis rêveurs et Le Port a jauni.

Design papier, packaging et installations. Alcazar, Centre Culturel de Gentilly, Fondation Bodmer, Collectif Idem. J’aime transformer le papier. Le peindre, le découper, le plier et construire. Objets, légers, pliables et dépliables, à l’infini ou éphémères.

À Belsunce, Marseille, je partage un atelier. Un espace commun indispensable où je questionne mon travail en permanence, expérimente de nouvelles pistes graphiques. En petit, en grand, des projets éditoriaux en commun se créent, des projets de scénographie émergent, workshops et formations pop up se développent.

www.arnocelerier.net

DJ set en b2b pour rythmer l'après midi dans les jardins de La cômerie !

Aïda Salander
Aïda Salander est une artiste multidisciplinaire tunisienne installée à Paris. Elle traduit à travers ses sets ses émotions et ses interactions avec son entourage, ou ce qu’elle définit comme “le vibe”. Elle passe ainsi subtilement de la chill rave à la trance psychédélique, de la house et de la techno, avec des détours par le raï, ou des tubes vintage et populaires de la scène orientale et nord africaine.

Pour l’été 2018 elle joue un set à Nérac dans le Sud Ouest de la France, avant d’en jouer un autre en novembre 2019 dans le festival militant Avides Tempêtes, ce qui représente le début de sa carrière en France.

Elle rejoint ensuite le collectif Isola Sound, multiculturel et pluridisciplinaire, réuni autour des arts. Après une résidence avec Radio Flouka ainsi chez L’Oeil club, elle rejoint l’Atelier des Artistes en Exil.
Actuellement, Aïda Salander est en résidence artistique à l’ESAD Grenoble-Valence et aux Beaux-Arts de Marseille, où elle travaille sur les rapports qu’entretiennent les champignons avec la musique et l’environnement, à travers des captations sonores.
Elle est également DJ résidente des soirées t/arab-iscotek, événements festifs organisés par l’association ANKH en soutien à la communauté LGBTQI+ issue du monde arabe.

Edna
T4T, techno, pop rave, tribe
Edna s’attache vite et fort aux tracks qu’elle glane par-ci, par-là, et quand elle démarre le décor se plante : un after-carnaval à la rivière, la dernière play party de l’été, un club sombre et immense, un smartphone next door, une boum sauvage vite dispersée… Plusieurs vies résonnent dans ses bibliothèques, qu’elle alimente depuis son premier ordinateur. Elle n’a jamais appris à se comporter et veut tout passer en même temps dans un grand élan de générosité.

Une nouvelle performance reflétant le temps qui circule entre deux corps.

Nous écoutons de la musique ensemble, nous fumons une cigarette ensemble, nous nous touchons, nous faisons des blagues, nous fumons de nouveau une cigarette, nous buvons un café… Et cela pendant vingt-cinq minutes (ou toute une vie). Dans cette nouvelle performance, nous examinons à nouveau notre travail, en isolant des moments et des extraits que nous voulons rappeler dans le présent et traiter à nouveau. “Les chansons que nous avons aimées” sont celles avec lesquelles nous passions le temps ensemble, ou celles de nos anciennes performances, dans lesquelles certains instants étaient concentrés. Une contemplation et une écoute queer.

VASKOS est le duo artistique de Vassilis Noulas et Kostas Tzimoulis, basé à Athènes. Il traite de l’hybridité en explorant de manière ludique la notion d’identité artistique, sexuelle et nationale. Il utilise pour cela divers supports : performances, photographies, dessins, vidéos et céramiques.

vaskosproject.wordpress.com

Vassilis Noulas est un artiste visuel, et metteur en scène de théâtre basé à Athènes. Il est membre fondateur et directeur principal du collectif Nova Melancholía. Dans son travail, il tente de rapprocher des éléments des traditions grecques et européennes d’une certaine mélancolie, construisant ainsi progressivement sa généalogie spirituelle personnelle. Son travail a été présenté au Festival d’Athènes, à l’Onassis Stegi, au Festival de Santarcangelo, à l’Opéra national, à la Biennale d’Athènes, ainsi que dans des squats, des appartements et des espaces autogérés. Il est l’auteur de cinq livres de poésie et de petite prose. The Lair, son premier long métrage, a été présenté en première au Festival de Thessalonique 2019. Au cours des dernières années, il a participé à plusieurs mouvements urbains ascendants : Mavili Collective, Theatre Embros Occupancy, Green Park Occupancy.
www.novamelancholia.gr

Kostas Tzimoulis est un artiste visuel. Il a étudié à la Athens School of Fine Arts et a poursuivi des études de troisième cycle à l’Université de Westminster, à Londres, et au Dutch Art Institute, à Arnhem, aux Pays-Bas. Il a présenté six expositions personnelles : Recycled Spaces au PCC, Belgrade in 2007, Useless Passages à Artis Causa Gallery, Thessaloniki en 2008, Yucca au Green Park Occupation à Athènes en 2015, No Armature à Asklipiou 99, Athènes en 2018, et Predela at the EIGHT, un institut critique pour les arts. Depuis 2014, il collabore étroitement avec le collectif performatif Nova Melancholia. En 2016, Vassilis Noulas et Gigi Argyropoulou ont co-initié et co-organisé la Biennale DIY Performance : No Future, et en 2019, la EIGHT, un institut critique pour les arts et la politique.
www.kostastzimoulis.wordpress.com

Performance présentée à TRANSFORM! en partenariat avec le British Council.

Aujourd’hui pour notre beau dimanche de clôture Caxxianne nous fait l’honneur d’une programmation SURPRISE, avec son concert de RAP !

Cassianne Lawrence, artiste et autrice-compositrice de hip-hop alternatif basée à Berlin, a affiné ses compétences sur les scènes berlinoises au cours des dernières années. Cassianne associe ses compétences musicales à sa longue expérience de l’écriture de poèmes, réalisant ainsi le mariage parfait de deux de ses passions.
L’évolution de Caxxianne vers la musique lui a permis de s’exprimer librement et audacieusement, en osant dire ce que les autres ne veulent pas dire. Sa musique est créée dans le seul but de libérer la rébellion qui dort dans chaque âme, qui ose s’ouvrir à ses bénédictions lyriques. Elle est une peoplelutionniste autoproclamée qui défend les droits de son peuple et de tous les peuples. L’œuvre de Caxxianne vous emmène dans un endroit où les mots deviennent liberté, un lieu d’exaltation pour les humains noirs et bruns. Née en Jamaïque et élevée aux îles Caïmans, l’environnement de Caxxianne lui a fourni les outils dont elle avait besoin pour sa croissance mentale et spirituelle. Ses voyages à travers le monde lui ont permis d’utiliser ces outils dans son art, dont vous êtes les témoins aujourd’hui.

Court métrage d'animation
pour jeune public, mais pas que

Manolo est une marionnette de papier née des mains d’Alice, réalisatrice de films d’animation. Après avoir fait connaissance avec sa créatrice, il décide de vivre joyeusement sa propre aventure filmique dans la forêt.
Mêlant prise de vue réelle et diverses techniques d’animation, ce court métrage initie les plus jeunes à la création d’un film d’animation sous forme d’une fiction. Abordant le thème de l’amitié entre une personnage de papier et sa créatrice, Manolo s’adresse au jeune public à partir de 6 ans.

• projection du Making Of de MANOLO ! ✂✂✂
• rencontre avec Abel Ringot

MANOLO
Court-métrage (12', 2017)
Réalisé par Abel Ringot
VO (en français) + Subtitles in english

Herbier Euphorbia Peregrina

"Au bord de la route,

chaque jour, dans les bas-côtés,

mon chien me promène."

Alcôve : Installation et cartomancie d’Ava Naba, aka Scorpion Bleu

La cabane de Scorpion Bleu est composée d’une multitude d’autels composés d’œuvres et d’objets ramassés ici et là. Un espace au milieu duquel Scorpion Bleu invite chacun·e à venir se déposer un petit moment, et bénéficier d’une guidance au travers de tirages de cartes sensibles et poétiques.

Ava adopte une approche énergétique et vibratoire du monde en s’exprimant à travers la peinture, le dessin, l’installation, les tirages de cartes et le soin à l’autre.

Iel s’empare de ces pratiques pour rendre compte de territoires invisibles du corps et de l’esprit, militer pour une approche plus émotionnelle et sensible de l’existence avec l’intention de poser un regard spirituel sur la matière.

Alcôve : photographies de Vanessa Hiblot

“Qui sont les sœurs? Quelle est leur lutte ? Quels sont leurs rituels ? C’est ce que je documente en photographie argentique. Le festival TRANSFORM! accueille un extrait de ce travail de documentation en cours.

Dans Portrait et Party de corps, je commence à nous mettre en image, à montrer des corps et schémas non binaires. Je fabrique mes images en chambre noire et photographie à Marseille."

​​www.vanessahiblotphotographie.com

Alcôve : tirages de cartes et mini-expo de dessins de Claudie Pouget et Olivier Charlot (Association Ferme l’Oeil)

cargocollective.com/fermeloeil

Expo noir tristesse pour cul suintant. Installation pour cruising actif, déversoir de larmes. Achat d’ex voto pour calmer ses peines.

Célin Le Gouail est un artiste visuel queer. Iel travaille la gravure sur bois comme le dessin à travers la thématique de la famille. À travers son iconographie, Célin représente et visibilise avec force et fierté les identités queers et sexualités marginalisées. Iel décrit son processus artistique comme une pratique BDSM.

Avec la gravure sur bois qu’iel travaille comme un dessin unique, iel établit un rapport corporel physique contraint : iel grave, découpe, sculpte la matière pour (re)créer lentement des réalités fantasmées, et s’éloigne cathartiquement d’un contexte familial violent. Détruire pour construire un autre possible est le moteur de sa démarche.

Son univers visuel se réfère à la fois aux photographies des revues pornographiques fétichistes, à l’album de familles anonymes, autant aux images d’Epinal qu’aux peintres classiques et archives queer.

Son travail est montré dans des expositions et évenements queer de Paris et d’Europe et régulièrement publié dans les livres d’images pour adultes édités par United Dead Artists. En 2018, iel intègre la galerie féministe SheBam! située à Leipzig.