Le groupe I Apologize revisite des morceaux ou des mélodies, sans distinction de genre. Initié par Jean-Luc Verna, artiste plasticien qui jongle avec son corps, ses dessins, ses sculptures et ses «autoportraits photographiques», le groupe réinterprète les images célèbres de l’histoire de l’art, les poses de statues, les « airs du répertoire » : Siouxsie and the Banshees, T-Rex, Sex Pistols, Bauhaus en passant par Donna Summer, Georges Brun, Barbara, Killing Joke, Cerrone, le tout émaillé de compositions. Pascal Marius, guitariste, participe à l’arrangement des remix et des compositions. Gauthier Tassart, plasticien, est au cœur de ce trio et déroule sur mesure les boucles, effets, synthétiseurs et claviers.

I APOLOGIZE s’est produit cet été à la Biennale de Venise dans le cadre d’une invitation du Palazzo Grassi aux groupes de rock fondés par des artistes contemporains.
Le travail plastique du groupe est représenté par la galerie Air de Paris, présenté à Beaubourg, Pompidou, Mac/Val, Quai Branly…

Hugo propose une performance de lap dance, où une personne est invitée à faire de lui ce qu'elle désire. Le dispositif scénique permettra à la·e spectateur·ice privilégié·e de ne pas être vu·e dirigeant Hugo, lui visible par l'ensemble du public.

Actuellement étudiant à l’École de Beaux Arts de Marseille, HUGO BO CHANEL est artiste pluridisciplinaire, photographe, peintre, danseur, performer.
www.hugobochanel.com

DJ residente du JUNUS de Berlin depuis peu, elle est devenue une des voix les plus originales de la scène berlinoise.
Jamais les avant-gardes de l’électro n’ont été aussi queer que ces dernières années, et Lotic en est un frappant exemple. Issue du collectif Janus, à la pointe du clubbing berlinois, la musicienne originaire du Texas compose un hybride sophistiqué entre des styles ghettos comme le grime et le booty, et les formes les plus avancées de dance music.

Écouter Lotic sur Bandcamp

CANNIBALE est une performance spécialement imaginée pour TRANSFORM! à partir de Monstres d’Amour, spectacle qui se jouera au 104 CENTQUATRE à Paris, le week-end prochain.
C’est une histoire d’amour dévorante qui s’inspire du fait divers de 2001, où le cannibale de Rotenburg mangea son amant.
C'est une performance alimentaire, avec une création sonore pour deux femmes autour du cannibalisme amoureux.

« Je vais te donner une bonne raison de crier »
C’est une phrase dérivée de l’enfance, que répétait le père aimant qui
ne supportait pas que je puisse condamner son éducation par mes
larmes.
Il disait «je vais te donner une bonne raison de pleurer», et s’abattait
le coup dans la foulée.
Les larmes doublaient, et les coups également. Il voulait maîtriser mon
amour et ma peine.
Avec ce sous-titre menaçant, je veux annoncer la violence de l’aimant,
et la peur de l’aimé. De l’aimé qui reste, qui subit, qui trouve un
contentement à subir.
Cette violence est fascinante chez ces personnes capables d’être
monstrueuses par amour. Cette peur qu’on peut ressentir envers
d’autres ou envers soi-même me fait m’interroger sur mon humanité,
sur mon rapport à l’amour.
J’imagine les monstres de mon enfance: les monstres d’amour, comme
les invente Anjelica Lidell dans son texte Maison de la force.
Ceux de l’écran qui tuent par manque d’amour, les monstres qui se
nourrissent des autres pour exister, ceux qui manipulent les forces
occultes pour envouter des conjoints partis trop tôt, ceux dont ma
mère me partageait les “destins” dans ses lectures du Petit détective,
capables des pires atrocités.
Plus c’était terrible et plus la fascination était à son comble.
Elle-même semblait capable, sous couvert de religion, de déviances
occultes, de magie noire, de dompter l’âme de l’autre.
Qui n’a jamais rêver de posséder vraiment l’être aimé ?
Qui n’a jamais ressenti ce trou dans le ventre à l’idée de voir l’autre
disparaître, l’envie de l’avoir en soi?
“Monstres d’amour” veut questionner nos croyances en l’amour,
revenir aux bases de notre besoin de l’autre en le poussant à bout
jusqu’à cette frontière du passage à l’acte.

Performance : Elisa Monteil et Rébecca Chaillon
Compagnie Dans le Ventre

Groupe de rock et Hip-Hop féminin fondé en 2006, cette formation aux sonorités percutantes séduit par son interprétation incarnée.
Uniquement guidée par l’amour de l’Art, leur musique est très instinctive et viscérale. Avec ses paroles souvent controversées, Emasculation ne vous laissera pas indifférent·e·s, et a su faire son trou au pays de la liberté d’expression.

Écouter sur Bandcamp

Projet solo d’une chanteuse et musicienne qui enregistre des sons de partout, expérimente ses machines, fait des rencontres et collaborations. Un mélange sombre rock noise electro cold.

Un son nu, des kicks lourds, toujours talonnés d’une réverbe lointaine, un groove flou embrumé dans une dance mentale et organique, badbad se nourrit de sonorités industrielles atmosphériques pour s’atteler à une techno nappée de matières granuleuses et vaporeuses.
Musicienne solo, elle joue depuis 8 ans en France Espagne Suisse Allemagne et Angleterre.
Écouter sur Bandcamp

Venez vous transformer comme bon vous semble, drand·e·s et petit·e·s : Hugo Bo Chanel & Friends vous attendent pour un atelier maquillage "Transform! Gender"

Actuellement étudiant à l’École de Beaux Arts de Marseille, HUGO BO CHANEL est artiste pluridisciplinaire, photographe, peintre, danseur, performer.
www.hugobochanel.com

Performance et musée itinérant rétro-futuriste

Découvrez La Banquette avec Les Platonnes, projet monumental où chacun des 7 discours du Banquet originel de Platon fait l’objet d’une réécriture soigneusement féministe.

Se présentant sous une performance polymorphe orchestrée par une historienne et une philosophe - Kristina Mitalaité et Nariné Karslyan - et une artiste - Nicole Miquel -, cette seconde apparition des Platonnes prendra la forme d’un musée itinérant.

Quittant le banquet phallogophage pour un musée rétro-futuriste dédié à l’époque des « Sex Wars », elles ont une nouvelle fois invité des artistes, des femmes de divers horizons.

Présentant un éventail d’oeuvres, le musée prend la forme d’un paravent noir à tiroirs, sciemment élégant, avec des enclaves rouge-sang. C’est un double hommage aux féminités modernistes incarnées par les artistes-femmes du début de siècle dernier, et à la boite de Pandore.

Par cette double évocation, Les Platonnes sortent du temps linéaire historique dominée par les vainqueurs, les hommes, et rentrent dans le « temps des femmes », plus circulaire, faisant référence aux mouvements révolutionnaires
Visite/performance intrigante et politisée, les artistes guident les visiteur·ices dans les dédales de leurs esprits et invitent à se perdre dans le musée de leurs pensées.

Facebook Les Platonnes

Sur scène un bonhomme, un oublié, un paumé de la société, portant aussi maladroitement ses vêtements que ses souvenirs de bon moments. Il a des absences, et des fulgurances; le monde lui échappe mais ça ne l’alourdit pas. Touchant, peu compétent, il se transforme en femme, puis en animal ou être mythologique. Ces parties de lui articulent ce qui lui échappe.
Il semble que l’histoire parle de l’Amour, des blessures d’amour qui nous constituent et nous transforment, de la richesse de chaque être, de "la part féminine" et "la part masculine" en chacun·e, de la part chaotique et la part ordonnée. L’amour de soi comme une responsabilité face à la vie, ici et maintenant.
FOU CHEVAL part d’une quête sur la place de l’amour dans une vie.

FOU CHEVAL part d’une quête sur la place de l’amour dans une vie. Pas cet amour romantique, idéalisé, recherché ou rouspété, mais l’amour derrière l’amour de l’autre, celui reflété dans le miroir du bien-aimé, ou résonant dans la solitude.
Un chemin d’amour qui se construit en apprenant à aimer soi-même – tous ces multiples êtres qui nous habitent. L’existence concrète du quotidien fait toujours interruption sur ces belles pensées – le verre d’eau casse, il y a des vêtements sales et les restes d’un repas à ranger...

Conception, écriture & jeu Gulko
Mise en scène & co-écriture Adèll Nodé-Langlois
Regard chorégraphique Léa Canu-Ginoux
Régie générale & son Julien Frénois
Eclairage Lucie Delorme
Administration de production Charlotte Brouard
in’8 circle • maison de production