Avec Думи мої*, solo inspiré des danses sacrées du rituel de theyyam dans le Malabar, François Chaignaud nous propose une performance déambulatoire qui oscille et mêle le récital et la danse. Paré de costume-sculpture spectaculaires crées par le couturier Romain Brau, il nous entraine dans une série de métamorphoses au long de chants inspirés du répertoire médiéval mais aussi des cultures philippine, séfarade et ukrainienne.

François Chaignaud a pensé ce spectacle comme un antidote aux rituels du théâtre occidental. Ainsi dans un lieu clos, sans gradin, ni scène et en mouvement, se crée une intimité où les spectateurs-trices jouiront au plus proche, de la délicatesse du geste dansé, de la démesure des costumes et de la voix polymorphe de l’artiste.

La forme courte de la performance dans un espace singulier est une invitation à bouleverser nos habitudes de spectateurs-trices tout en nous faisant entrer dans une déambulation qui relève de la revue.

*Думи моï se prononce Dumy Moyi

Ancien interprète de Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard et Gilles Jobin, François Chaignaud crée en 2005, avec la danseuse Cecilia Bengolea, la compagnie VLOVAJOB PRU. Ses terrains de recherche s’étendent des précurseurs de la modernité chorégraphique du début du XXème siècle (François Malkovsky, Isadora Duncan) aux avant-gardes actuelles, et des techniques et symboliques du ballet classique aux danses urbaines et non scéniques.

Photo © Clementine Crochet, 2017

SHADES OF A QUEEN est une performance solo, un travail expérimental qui questionne la construction des identités.

Basée sur des expériences personnelles vécues dans l’espace public, la performance de Mmakgosi confronte les rituels de construction et d’identification à la complexité des identités croisées et multiples.

Elle place le public au cœur de la performance grâce à des conversations qu’elle mène avec lui autour d’un questionnement central : l’affirmation d’une identité queer.

Mmakgosi Kgabi (Allemagne / Afrique du Sud) a, dès la fin de ses études de danse et de théâtre à Johannesburg, collaboré avec Mbogeni Ngema avec qui elle commence sa carrière au niveau national et international. En 2007, elle s’installe en Allemagne où elle fait ses premières créations dont certaines en collaboration avec Juliana Piquero et Mamela Nyamza.

Site de l'artiste
Photo © Thomas Aurin

Marion explore le côté sombre de la musique électronique, elle aime décloisonner les genres, découper les sons et les sampler. Avec des sonorités profondes et intenses, Marion nous entraîne dans ses sets maîtrisés où elle distille une techno lente aux instrus déstructurées et aux lignes de basses saturées. Elle est passée experte dans l’art de faire monter la pression grâce à ses beats techno soutenus puis de nous emporter dans des phrasés plus légers au moyen de synthés mélodieux.

Tout a démarré très vite, en 2013 lorsqu’elle devient résidente de La Klepto. Depuis Marion a partagé l’affiche avec de nombreux artistes, comme Hercules & Love Affair, Jennifer Cardini, Arnaud Rebotini, Chloé, Louisahhh, Ivan Smagghe, Charlotte de Witte et d’autres encore. Elle a aujourd’hui pris le parti de sélectionner ses dates avec soin afin de se consacrer à la production.

En janvier 2017, on a pu la voir officier sur la scène de La Machine du Moulin Rouge, où elle a clôturé la soirée Wet for Me – Dirty Edition. Elle n’en oublie pas pour autant de développer ses propres projets. En 2016, elle lance sa soirée One Way… or Another, et développe son projet live, MAGA, avec son acolyte Gabo Lora (Les Gens Normaux).

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Les fanzines, matériel privilégié d’une histoire transpédégouines. À partir des archives de l'association Mémoire des sexualités : Comment trouver les traces des pratiques politiques et culturelles des mouvement queer en Europe ? Quelle est l’utilisation de la mémoire dans les milieux militants notamment féministes?
L'atelier sera précédé et suivi de lectures des premiers fanzines queer.
Participez à la construction d’un fanzine appelé à devenir une archive queer du futur.

Adel(e) est membre de l'association marseillaise Mémoire des sexualités, qui constitue un fonds documentaire :
Affiches, revues, photos constituent l’importante base documentaire LGBT, qui porte pour l’essentiel sur la période 1978-2015, soit près de 40 années de mobilisation militante. Elle concerne pour une part importante la vie associative et militante marseillaise, mais elle est alimentée à une échelle importante par la documentation régionale, nationale, ou internationale.

Le site : https://www.memoire-sexualites.org/

"CALL ME, c’est toi, c’est moi, c’est nous, à la recherche du corps que nous avons laissé dans le lit de quelqu’un.
CALL ME, c’est ce moment où l’on joue avec son corps, où on n’a pas peur de l’exploiter, où l’on jouit de sa domination.
CALL ME, c’est une vision d’échanges rapides entre intimité et réalité, à travers des glory holes."
— Alejandro Flores

Alejandro Flores danseur, performer et chorégraphe s’est formé à l’Universidad Nacional (Costa Rica) et la Folkwang Universität der Künste (Allemagne).

Paul Kaplan, scénographe, diplômé de La Cambre Mode/s/ (Belgique). Pour CALL ME, il met en exergue les corps par les matières, les lumières et la scénographie.

Cabaret

Monsieur K. est une drôle de créature. Au sens littéral du mot. Transfuge du célèbre cabaret parisien Madame Arthur, il s’intéresse à cet univers depuis le début de sa carrière artistique. Après son passage chez Madame Arthur, il fonde un cabaret underground caché derrière le cimetière du Père-Lachaise : Le Secret, lieu de toutes les audaces, toutes les impertinences, avec joie et élégance.

Créé à Ingré (Loiret) en 2001, Monsieur K. est d'abord un spectacle musical, une ballade chaotique et imaginaire dans la chanson cabaret . Il se composait, à l’origine, d’une dizaine de chansons et servait d’intermède entre plusieurs spectacles. Interprété par Jérôme Marin, accompagné au piano par Mélanie Nkongue, son répertoire, au fur et à mesure des représentations, s’est étoffé d’une quarantaine de chants. Celui-ci se constituait, pour une grande part, d’œuvres du compositeur allemand Kurt Weill, dont la plupart des textes sont signés Bertolt Brecht. Chantés en français, ces morceaux étaient extraits, notamment, de : Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, L’Opéra de Quat’ sous, Happy End, One Touch of Venus, Marie Galante…

Ayant mis l’accent sur l’esprit cabaret des années 20-30, ce spectacle, dans un premier temps, s’est tout naturellement déplacé dans des cafés-concert et des cabarets, se confrontant directement à un public de tous horizons. Puis, tout doucement, il s’est installé aussi sur les scènes de théâtre, lui donnant ainsi un nouveau relief.

Des mots nouveaux se sont glissés alors dans sa bouche... les siens. Et depuis 2006, Monsieur K. chante son propre répertoire, composé essentiellement de chansons cabaret originales signées Jérôme Marin, Olivier Mouginot, Anouck Hilbey, mises en musique par Antoine Bernollin, Nicolas Grellier, Jean-Yves Rivaud, Mélanie Nkongue, Eric Amrofel et Valérian Renault.

En 2006, le musicien et compositeur, Antoine Bernollin, revêt les habits de Monsieur Anna Petrovna, et accompagne désormais au piano Monsieur K.

En 2007, il crée une soirée cabaret mensuelle à Paris dans un café littéraire (« La Grande Redoute de l'Ogre à Plumes »). C'est à ce moment que Monsieur K. devient un personnage de cabaret... Il s'accoquine tout d'abord avec des performers bien connus des milieux cabarets interlopes parisiens (The Man Inside Corrine, Tom de Pekin, Monsieur Katia, La Bourette, Madame H,... ), et enregistre dans la foulée son premier album : « L'ANTRE DE L'OGRE ».

Il poursuit, avec son pianiste, ces collaborations à l'occasion de nombreuses soirées parisiennes (Le Divan du Monde, Palais de Tokyo, Chez Moune,...) et en France (Festival Bisqueers roses, l'Astrolabe, EMMETROP, Printemps de Bourges, Festival Impulsions,...), et va même jusqu'à participer à des performances (« Good Dog ») organisées par le dessinateur Tom de Pekin à l'occasion de présentations/expositions de ses œuvres.

En 2011, la Scène nationale d'Orléans lui permet de présenter un nouveau récital/spectacle : « Minuit et des poussières ».

En 2015, l'accordéoniste, Fred Ferrand, rejoint Antoine Bernollin dans l'équipe musicale afin d'ouvrir le champ musical du répertoire de Monsieur K., et de lui offrir de nouvelles couleurs. En octobre 2015, il démarre aussi l'aventure du célèbre cabaret parisien MADAME ARTHUR qui re-ouvre ses portes après 7 ans de sommeil, créé avec Morian & Charly Voodoo la nouvelle Troupe de Madame Arthur, dont il deviendra le directeur artistique jusqu'en janvier 2018.

Pour en savoir +

Deena injecte une dose d’innovation et d’expérimentation à l’Electro Dance Music.

Issue de la scène alternative tunisienne, et membre du collectif Arabstazy, elle combine les rythmes urbains avec sa touche personnelle, et propose une musique avant-gardiste particulièrement énergique.

Deena Abdelwahed incarne aujourd’hui une nouvelle génération qui transforme les codes de la musique électronique. Elle a commencé en accompagnant le jazzman Fawzi Cheki- li et le groupe So Soulful .

En 2011, elle rejoint le collectif World Full Of Bass DJs, grâce à Zied Meddeb Hamrouni, un des premiers performeur de musique électronique expérimentale tunisien.

En poursuivant sa quête en musique club futuriste arabe, elle s’installe à Toulouse et joue un peu partout en Europe sous plusieurs formats: Live sets, DJ sets, création radiophonique et ciné concerts. Elle a joué dans des évènements comme le CTM Festival à Berlin, Sound of Stocklom, RBMA Paris Festival, les Transmusicales de Rennes…

Son premier EP sortira le 8 mars 2017 sur le label InFiné Music.

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