On vous invite pour une conférence inédite à Marseille : GenderS at work
avec Maud-Yeuse Thomas et Sam Bourcier.

Elle se déroule en 2 parties :

PREMIERE PARTIE - Gender Revolution, Révolution des genres !
Intervention de Maud-Yeuse Thomas
L’irruption du concept d’identité de genre, proposé par Robert Stoller dans la décennie 1960, est désormais bien documenté. Pourtant, il ne cesse d’être contesté. La notion et concept d’identité sexuelle restent dominants dans un usage naturaliste, essentialiste et universaliste. Elle a servi à construire les thèses du transsexualisme au XXe. Un retour sur ces deux notions sera proposé avec leurs usages et controverses ainsi que sur la réponse des glossaires et savoirs trans sur les identités et la société cisgenre.

DEUXIEME PARTIE - Macadam Porn
Intervention de Sam Bourcier
Comment résister à la reprivatisation néolibérale du sexuel et des genres ? En luttant contre l’expropriation des corps et des espaces. C’est ce que font le post-porn, le pornactivisme ou le protest-porn dans l’espace urbain et ailleurs. Les politiques queer et transféministes de la performativité, des corps et des genres nous proposent de nouvelles formes de désobéissance sexuelle. Avec des extraits de films et de performances, le clip show de Sam Bourcier nous en donne un avant-goût.

Sam Bourcier enseigne la théorie queer et les études de genres à l’université de Lille. Il est l’auteur de la trilogie des Queer Zones (à reparaitre au printemps 2018). Son dernier ouvrage : Homo Inc.orporated, Le Triangle et la licorne qui pète est paru aux éditionsCambourakis

Maud Yeuse Thomas est Cofondatrice et coresponsable de l’Observatoire Des Transidentités (ODT) et de la Revue Les Cahiers de la Transidentité

TRANS*PLANT > May the chlorophyll be with/in you, par le Collectif Quimera Rosa

Le collectif barcelonais vous propose un parcours immersif et expérimental :

« Si nous avions porté autant d’énergie à chercher comment communiquer avec les arbres que nous en avons consacré à l’extraction et à la transformation du pétrole, peut-être que nous serions capables d’éclairer une ville par la photosynthèse, ou nous pourrions sentir la sève végétale courir dans nos veines, mais notre civilisation occidentale s’est spécialisée dans le capital et la domination, dans la taxonomie et l’identification, pas dans la coopération ni dans la mutation. »
Paul B. Preciado
Trans*Plant est un projet transdisciplinaire d’hybridation initié en 2016, basé sur des systèmes vivants et l’auto-expérimentation. C’est un processus qui engage un corps dans une transition humain > plante et qui utilise pour cela divers formats.
TransPlant met en dialogue des disciplines comme l’art, la philosophie, la biologie, l’écologie, la physique, la botanique, la médecine, les soins infirmiers, la pharmacologie et l’électronique.
Par le biais de diverses pratiques de bio-hacking, TransPlant s’inscrit dans les débats en cours sur la notion d’Anthropocène, et ce depuis une perspective non basée sur « l’exceptionalisme humain et l’individualisme méthodologique » (Donna Haraway), mais qui aborde le monde et ses habitants comme le produit de processus cyborg, de « devenir avec » (Vinciane Desprets), de « sympoïèse » (Haraway).
Afin de pouvoir concevoir une écologie non anthropocentrique, nous devons passer d’identités essentialistes à des identités relationnelles. Un processus de transition humain > végétal qui inclut un protocole d’intraveineuses de chlorophylle, à travers les fantasmes, peurs et jugements qui en découlent, ouvre le débat sur le système identitaire qui est en jeu. Un processus d’auto-expérimentation qui n’a rien d’individuel puisque les personnes qui l’accompagnent transitionnent avec elle. Obtenir une molécule pure de chlorophylle connaît les mêmes obstacles que l’obtention de testostérone de la part de l’industrie pharmaceutique et biomédicale ainsi que du système juridique et sanitaire. C’est l’ensemble même de la vie qui est breveté.

Plus d'infos en français sur la performance :
quimerarosa.net/transplant/francais/

Cancan est un duo électro de Marseille formé par John Deneuve (chanteuse-autrice) et Fred Berthet (compositeur).
Entre les sons mythiques de Fred Berthet et l'iconique voix de John Deneuve se glisse la poésie érotico lesbienne de John.

Venez y danser et vous aimer !

Le groupe a produit 2 albums : Sun city et Liquides
Écouter sur bandcamp

✶ Les bénéfices de la séance seront reversés à la caisse de grève queer : https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/caisse-de-greve-queer

𝗡𝗼𝘀 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗮𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲 de 𝗜𝘀𝗮𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗦𝗼𝗹𝗮𝘀
2021 | France | 1h40

Dans une Argentine schizophrène, divisée entre un conservatisme profond et un élan féministe inédit, le film dépeint les trajets de Claudia et Violeta, dans leur cheminement politique et leur vie intime. Femmes trans se revendiquant travesties, elles se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair. Convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours à la croisée des luttes, face à la défiance du vieux monde elles redoublent d’énergie pour inventer le présent, aimer et rester en vie.

→ La bande-annonce par ici

Accueil comestible, performances, conférence-lectures, dj set, stand de livres et enregistrement de podcast !

COMME DU CHIENDENT
Comme des griffes de sorcières, ces canines de chien·nes invasives fleurissent pour leurs seuls désirs.
Ielles tracent en souterrain, à des allures déviantes. Improductives, iels vivent des nuisances qu’on leur prête.
Iels font boucan : porte-les à tes lèvres, et siffle.
Ielles se développent sans que rien ne puisse venir les assourdir. Herbes folles, iels saisissent leur droit à la terre et entravent les récoltes de leurs résistances.
On leur a compté cinq genres.

Programme (dans l'ordre de passage) :

❥ Eᴜᴘʜᴏʀʙɪᴀ Pᴇʀᴇɢʀɪɴᴀ - De la subsistance à la poésie [proposition comestible]

❥ Mʏʀɪᴀᴍ Bᴀʜᴀғғᴏᴜ – Entre paillettes et compost [conférence-lecture]

❥ Aᴜʀᴇ́ʟɪᴇ Oʟɪᴠɪᴇʀ – Mon corps de ferme [lecture performée]

❥ Lᴜɪ̈ᴢᴀ Lᴜᴢ – Music For Wild Angels [performance audiovisuelle]

❥ D. Jᴇᴋʏʟʟ [DJ set]

❥ Lɪʙʀᴀɪʀɪᴇ Tʀᴀɴsɪᴛ [stand de livres, en continu]

❥ Iɴᴛᴇʀsᴇxɪᴏɴ ᴘᴏᴅᴄᴀsᴛ [enregistrements pour création sonore]

Conférence-lecture
"Entre paillettes et compost"

Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d’une époque et d’un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé́ – parfois cru, souvent cri – Myriam Bahaffou montre que c’est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l’esthéticienne, un déjeuner en terrasse...) que se déploie la puissance des écoféminismes.

Myriam Bahaffou est chercheuse en philosophie féministe le jour, militante en période d’essai la nuit (entre autres choses). Elle s’intéresse aux liens interespèces dans une perspective écoféministe et décoloniale afin d’élaborer une compréhension intersectionnelle des enjeux touchant à la justice climatique. Elle se reconnaît dans les écoféminismes par ce qu’ils ont de plus vivant, organique, sexuel, débordant et communautaire.

Éditions Le Passager Clandestin
Podcasts :
• La Poudre : Ep. 126 - Myriam Bahaffou
• Jins : Ep. 28 : Écoféminisme décolonial & islam avec Myriam Bahaffou

Proposition comestible à partir de cueillette dans les quartiers Nord de Marseille

QUAND LE SOL FLANCHE, C'EST PAS SA FAUTE, ELLE TOMBE.

[membre du bureau d’accompagnement d’artistes du festival TRANSFORM!]

Lecture performée

Mon corps de ferme est un récit de terroir tout terrain sur le musellement intime induit par les mises aux normes de l’agriculture intensive qui régit, sur plusieurs décennies, la vie d’une exploitation familiale. La lecture de poèmes est accompagnée d’une projection composée avec la graphiste Anne-Lise Bachelier.

Aurélie Olivier est née en 1986 à Trégrom. Elle est directrice de l’association Littérature, etc, créée en 2013 alors qu’il faisait trop froid dehors. Depuis, toujours bien accompagnée, elle imagine le festival Littérature, etc., les séances de bouches à oreilles Les Parleuses, le festival Dire ou encore le festival La poésie n'est pas un luxe. En 2021, elle initie et préface le livre Lettres aux jeunes poétesses (éditions de l'Arche). Mon corps de ferme (Les éditions du commun) est son premier recueil personnel.

Éditions du commun
Interview pour Manifesto XXI

Performance audiovisuelle

Music for Wild Angels est une performance immersive qui explore les relations entre les entités organiques, numériques et invisibles. À travers des paysages sonores, des textes et des images composé·es au cours des deux dernières années, l'artiste sonde les thèmes liés aux décompositions et aux transformations dans les mondes humains et plus qu'humains. Quels sont les liens manquants entre nous et la planète que nous habitons ? À ce stade de sa recherche, iel se demande comment considérer l’inconnu et les caractéristiques féminines comme lignes d’orientation. En créant un écosystème réflexif et comtemplatif, Music for Wild Angels cherche à nourrir une connexion plus profonde avec la nature sauvage et à inspirer un sens renouvelé des possibilités, au-delà des cloisonnements illusoires.

Luïza Luz (iel) vient de São Paulo, Brésil, et vit à Berlin.

Artiste transdisciplinaire, chercheur·se, chanteur·se et compositeur·ice, Luïza Luz étudie les moyens multisensoriels d’apprentissage et de partage des connaissances émancipatoires. Son travail s’étend du monde humain au monde plus qu’humain, s’engageant dans les approches intuitives, théoriques et pratiques de l’environnementalisme intersectionnel, via le langage et les récits de la planète.
Dans le domaine de la performance et du son, iel collabore avec des entités électroniques et organiques pour composer des paysages sonores et des écosystèmes immersifs.
Dans le prolongement de son travail artistique, Luïza Luz tient le séminaire "Planetary Embodiment" à l'Université des Arts de Berlin pour les étudiants et les non-étudiants, tout en poursuivant son mémoire à l'Art in Context
Institut. Par son travail, iel contribue à un mouvement plus large en faveur de changements structurels et radicaux de nos imaginaires, tout en questionnant nos rapports au soin, à la réparation et à l’appartenance.

Interview « Le combat entre culture, nature et capitalisme » pour Manifesto XXI.

DJ set

D. Jekyll nous entraîne dans une promenade sonore rythmée et envoûtante pour clôturer la soirée.

DJ multifacette aux influences techno, rave et trance, il mélange les genres en jouant avec des kicks rapides et des mélodies plus douces. 

[membre du bureau d’accompagnement d’artistes du festival TRANSFORM!]

Écouter sur Soundcloud

Le Festival de Marseille s’associe au festival transform!, festival de créations queer contemporaines, pour penser le programme de cette journée dans les perspectives qu’agencent les théories crip. Ces théories réfléchissent, à partir de la situation dite ‘de handicap’ aux questions de croisements des identités ; par exemple, comment le handicap croise d’autres réalités sociales comme le genre, la race, ou l’orientation sexuelle.

Atelier avec Clément et Guillaume Papachristou : DANSE / THÉÂTRE
Comment le fait d’être en situation de handicap modifie notre rapport au désir, au sexe, au toucher ? Quels autres rapports aux corps et à la « désirabilité » pouvons-nous créer lorsque notre propre corps est marqué par des capacités différentes ?
Et surtout : comment laisser la place à nos désirs pour leur donner une forme artistique joyeuse et audacieuse ? Les artistes Guillaume et Clément Papachristou proposent un atelier de pratique artistique pour faire la place à ces questions.
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Dans ma voix, d’autres voix, No Anger : FILM
Qu’est-ce qu’une voix ? Dans la première définition que l’on trouve, il est question de son, d’air, de cordes vocales qui vibrent. Mais pour No Anger, ça ne marche pas. Son corps court-circuite tout. Pendant longtemps, i·el en a eu honte. Sa voix lui semblait le râle d’un monstre qu’il fallait cacher. Pourtant, d’autres voix et d’autres parlers sont venus. Tant d’expériences à s’approprier. C’est cette histoire que raconte ce long-métrage.
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Comment le handicap transforme l’art, le monde de l’art et les représentations ? TABLE RONDE
Avec : No Anger et Lucie Camous (Ostensible_collectif), John Deneuve, Clément et Guillaume Papachristou. Modération : Marie Astier
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Tricot de peau, John Deneuve : PERFORMANCE
Dans cette lecture performée basée sur des extraits de son nouveau roman poétique à paraître (Tricot de corps) John Deneuve aborde l’invisibilité de son handicap tout en questionnant l’injonction à la norme.

John Deneuve
John Deneuve vit et travaille à Marseille. Son travail mêle le texte, l’installation, la performance, la musique, l’expérimentation sonore, la vidéo, la peinture. John Deneuve développe un univers protéiforme. À l’instar du pseudonyme qu’elle a adopté, elle s’amuse des codes et des conventions et parodie avec pouvoir et séduction notre société. À travers sa démarche artistique, elle pose la question des limites entre l’art et le non-art, entre goût et mauvais goût, entre références codifiées et transgressions assumées. John Deneuve est membre du bureau d’accompagnement TRANSFORM!.
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No Anger
L’artiste et l’auteurx tient depuis 2015 un blog intitulé À mon geste défendant qui témoigne, à partir de sa propre expérience, d’une réflexion féministe et queer sur le handicap physique. No Anger obtient en 2019 un doctorat en sciences politiques où i·el analyse comment la vision du monde produite par la télévision, le cinéma ou la publicité impacte les perceptions des corps des femmes et des personnes LGBT+ et aliène leur sexualité, et les modalités de contestation de cette lecture hégémonique. À travers sa pratique artistique qui mêle l’art-vidéo, l’art-performance et l’écriture littéraire, i·el développe une pensée critique du validisme. Ses performances ont été présentées à l’ENS Lyon, au MAC VAL – Musée d’Art Contemporain du Val- de-Marne, au Palais de Tokyo et au Centre Pompidou. Et son travail est lauréat du Prix Utopi·e 2023.
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Lucie Camous
Lucie Camous est chercheuse, artiste et commissaire d’ex- position. Elle cherche à créer des espaces de discussion qui permettent de penser collectivement les façons dont artistes, militant·es, chercheur·ses peuvent concevoir des démarches esthétiques et des grilles de lecture, afin de penser et d’exprimer les luttes antivalidistes.
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Marie Astier
Marie Astier est artiste-chercheuse. En 2018, elle a soutenu une thèse en Arts du spectacle intitulée Présence et représentation du handicap mental sur la scène contemporaine française. Aujourd’hui elle s’intéresse surtout à la question de la pratique partagée entre comédien·nes dit·es « valides » et « en situation de handicap » (ateliers soutenus par le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, « troupe scolaire inclusive » initiée par le Théâtre de la Colline, TD à l’Université d’Arras…).
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Clément Papachristou
Clément Papachristou est comédien, chorégraphe et metteur en scène. Intéressé très tôt par les pratiques chorégraphiques inclusives à destination des publics exclus, son travail s’oriente particulièrement sur les rapports entretenus entre corps et histoire collective. Après Almanach (2017), il crée Une tentative presque comme une autreavec son frère Guillaume au Festival de Marseille en 2020, puis La Grotte en 2022.
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Guillaume Papachristou
Guillaume Papachristou est impliqué dans des projets d’arts vivants à Marseille et Bruxelles. Porteur d’Infirmité Motrice Cérébrale, Guillaume fait partie du collectif de théâtre mixte Les Arteliers, ainsi que du projet de danse inclusive Mixability dirigé par le chorégraphe Andrew Graham. Depuis 5 ans, il travaille régulièrement sur scène avec Clément, son frère jumeau.

Alors que la politique, les médias et les économies se polarisent de plus en plus dans le monde, comment les artistes et les festivals d’art queer offrent-iels des espaces de résistance et d’alternatives possibles ?

Rencontre animée par et avec le festival transform!, le festival Outburst of Queer Arts, le Belfast Ensemble et le Festival de Marseille, en présence du British Council.

Cette rencontre précède le spectacle "The Doppler Effect" du Belfast Ensemble programmé par le Festival TRANSFORM! au Festival de Marseille en collaboration avec Outburst Arts. Les représentations sont soutenues par le British Council dans le cadre du programme Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.

Irlande du Nord, 1998. Un pays qui dépose les armes après des décennies de violents conflits civils. Un jeune homme gay, obsessionnel et mathématicien de surcroît et justement né cette année là arpente le dancefloor d’un club queer de Belfast. À la recherche d’un plan fast sex, il est aussi à l’affut d’une quelconque connexion avec sa ville, son histoire et sa communauté.

The Doppler Effect du Belfast Ensemble emprunte son titre au phénomène selon lequel lumière et son changent en fonction de l’endroit d’où on les perçoit. Performance immersive qui combine cinéma, concert, danse et philosophie mathématique, elle aborde les questions de l’amour et des communautés LGBTQIA+ dans le contexte particulier de Belfast et de l’Irlande du Nord.

Avec la création visuelle de Gavin Peden, la pièce de Conor Mitchell entraîne dans un mouvement continu musicien·nes, pertormeur·se et danseur·se aux corps-écrans suspendus dans un cube. Elle suggère, vous laisse « vous promener » dans le récit visuellement diffracté. Pour le metteur en scène, tout est question de placement et d’appartenance, de possibilité de réagir émotionnellement et intellectuellement. C’est cela, l’effet Doppler : car selon l’endroit où l’on se trouve et où l’on porte son regard, on voit et on entend des choses différentes.

The Doppler Effect est programmée par le Festival TRANSFORM! au Festival de Marseille en collaboration avec Outburst Arts. Les représentations sont soutenues par le British Council dans le cadre du programme Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.

Musique, texte et direction : Conor Mitchell
Conception vidéo : Gavin Peden
Son : Ian Vennard
Direction de la compagnie : Bethany Simpson
Production en consultance : Beki Bateson
Production : Belfast Ensemble & Outburst Arts – Festival Outburst of Queer Arts.